L'artiste a cru au Père Noël jusqu'à l'âge de douze ans. Parce qu'elle y croyait, elle ressentait véritablement la présence de Noël lui offrant des cadeaux — et elle résistait farouchement à ceux qui le niaient, s'accrochant fermement à cette croyance.

Cette expérience inconsciente de s'accrocher à une croyance malgré un déni extérieur allait plus tard résonner tout au long de sa vie sous des formes plus profondes — à travers la religion, la spiritualité et divers systèmes de croyances. Elle est passée par le christianisme et les soi-disant fois hérétiques, pour être à maintes reprises confrontée au doute.

Pourtant, même au milieu de ces ruptures, elle s'est retrouvée à créer continuellement la prochaine croyance. Dans ce cycle, elle a affronté l'essence du cœur humain — le désir implacable de croire à nouveau.

Elle appelle ce désir l'"désir paradisiaque" de l'humanité — un état de ne croire en rien, tout en croyant en tout. Ses peintures tracent le parcours de la quête de l'origine de l'existence à partir de ce paradoxe.

Bien qu'elle ne croie pas qu'une quelconque croyance puisse être absolue, elle est certaine que c'est la croyance elle-même qui donne à la vie sa vitalité. Ainsi, même à la fin d'une méfiance sans fin, elle choisit de croire en la croyance — de peindre la douleur, le désir, et le courage fragile qui en émerge.

L'artiste a poursuivi sa pratique créative à travers divers projets artistiques et collaboratifs, recevant de nombreux soutiens du ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme de Corée et du Centre de soutien à la gestion des arts.